L’Agneau dans le signe du Bélier

Que peuvent bien avoir en commun le signe du Bélier, les sept couleurs de l’arc-en ciel, les sept planètes traditionnelles, les sept notes de musique et même les sept chakras ?  La symbolique de Pâques dans la religion chrétienne peut nous mettre sur la voie.

Que ce soit par son courage, son dynamisme ou sa violence, le signe du Bélier est facilement reconnaissable. C’est symboliquement la tête de Bélier qui dans les guerres du Moyen-Âge créait la brèche pour permettre au reste de l’armée de passer.  Énergique, courageux, combatif, le Bélier est celui qui ouvre la porte et en tant que premier signe du zodiaque, il ouvre l’année zodiacale avec l’équinoxe de printemps.

La fougue du Bélier lui vient bien sûr de son énergie de Feu, un Feu Cardinal qui frappe d’en haut, qui fait surgir en lui une formidable intuition et en bon Bélier impulsif, il veut immédiatement se lancer dans l’action. Le couple intuition/action résume la dynamique du Bélier. Sa mission est d’ouvrir l’année zodiacale dans le jaillissement du printemps.

Si nous mettons en parallèle la célébration de Pâques dans le christianisme avec la symbolique du signe du Bélier en astrologie, nous trouvons le sacrifice de l’agneau christique et l’agneau n’est autre que notre Bélier nouveau-né.

Choisissons un bel agneau tout blanc, pour symboliser la pureté, à l’image de la lumière blanche, aussi pure qu’un rayon de soleil au printemps.

Quand un faisceau de lumière blanche traverse un prisme, il se difracte en sept rayons de couleurs, les sept couleurs de l’arc-en-ciel. L’arc-en-ciel est lourd de symbolisme dans le christianisme et évoque notamment le signe de l’alliance de Dieu avec les hommes tel que cela est indiqué à Noé dans l’Ancien Testament. Le chiffre sept est également très présent dans les textes bibliques, notamment dans l’Apocalypse de Saint Jean, où sont mentionnées, les sept églises, les sept étoiles, les sept chandeliers, les sept sceaux, etc.  L’agneau, qui représente le Christ, dans une des versions du texte est présenté ainsi :

« Un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu envoyés par toute la terre »

Cette lumière blanche, originelle, en passant à travers le prisme, vient comme se sacrifier en se décomposant en sept couleurs, c’est-à-dire en sept vibrations, pour ouvrir les horizons et disperser les « sept esprits de Dieu par toute la terre ».

Originellement, en astrologie traditionnelle, n’étaient considérés que sept corps célestes (ou sept « planètes ») : Soleil, Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, car c’étaient les seuls visibles à l’œil nu. (Puis avec l’invention du télescope, Uranus fut découverte en 1781, Neptune en 1846 et Pluton en 1930.) Ceci-dit, avec uniquement ces sept astres, nous pouvons amplement interpréter un thème astral. Tout est déjà là, avec toutes les qualités de chacune des planètes et luminaires plus ou moins manifestées, plus ou moins lumineuses. Dans notre thème, les planètes communiquent entre elles, de manière tendue ou harmonieuse mais une chose est sûre, elles ont toutes quelque chose à nous dire, à nous faire comprendre, à nous faire vibrer.

Tant que nous ne sommes pas conscients de notre thème, nous ne comprenons pas complètement pourquoi nous résonnons d’une certaine manière aux situations de la vie et vibrons différemment selon l’atmosphère qui émane de notre entourage. Les jeunes parlent même de « Good vibes » ou de « Bad vibes ».

Tout comme les couleurs qui sont des fréquences, les planètes de notre thème elles-aussi représentent nos vibrations particulières. Nous parlons bien de personnes lumineuses ou bien de sombres personnages.  Chacun possède un ensemble de couleurs qui lui est propre et qui émane de son être. L’être humain est le prisme à travers lequel la lumière blanche christique vient se manifester dans la nature par l’intermédiaire des couleurs.  Comme notre prisme est loin d’être clair et limpide, les couleurs que nous projetons sont parfois un peu ternes, un peu sombres ou un peu pâles. En tout cas, elles semblent bien éloignées des sept couleurs originelles.

Les couleurs comme les planètes représentent des qualités, des archétypes qu’il nous appartient de travailler au cours de notre vie pour les rendre toujours plus lumineux.

Les sciences initiatiques ont attribué des couleurs à chaque planète, notamment par le biais de l’arbre séfirotique.

Travailler sur une qualité revient à travailler sur la luminosité et la tonalité d’une couleur particulière.

Prenons le rouge en association avec les qualités de la planète Mars : comment ce rouge s’exprime-t-il dans notre vie ? Est-ce un beau rouge vif, symbolique de la force de vie et de la force de l’amour ou est-ce un rouge sombre empreint de violence et d’agressivité ?

Et le vert en association avec les qualités de Vénus : sommes-nous dans le vert émeraude lumineux du principe féminin de l’harmonie, de la douceur et de la beauté ou bien ce vert a-t-il été assombri pour exprimer un relationnel tendu ou une séduction appuyée ?

Tout le travail sur notre thème natal consiste à parer notre vie de belles couleurs pour pouvoir rayonner de tout notre potentiel.

A chaque planète correspond une vibration haute et une vibration basse. Saturne par exemple peut nous aider à nous élever jusqu’à la sagesse mais mal intégrée, nous la ressentons comme une énergie bloquante. Avec « patience et longueur de temps », l’énergie de Saturne nous demande de structurer nos vies et freine ce qui n’est pas mûrement réfléchi.

Tout comme les couleurs qui sont des fréquences, les planètes de notre thème elles-aussi représentent nos vibrations particulières. Nous parlons bien de personnes lumineuses ou bien de sombres personnages.  Chacun possède un ensemble de couleurs qui lui est propre et qui émane de son être. L’être humain est le prisme à travers lequel la lumière blanche christique vient se manifester dans la nature par l’intermédiaire des couleurs.  Comme notre prisme est loin d’être clair et limpide, les couleurs que nous projetons sont parfois un peu ternes, un peu sombres ou un peu pâles. En tout cas, elles semblent bien éloignées des sept couleurs originelles.

Les couleurs comme les planètes représentent des qualités, des archétypes qu’il nous appartient de travailler au cours de notre vie pour les rendre toujours plus lumineux.

Les archétypes qui structurent notre réalité baignent dans un monde de vibrations qui s’expriment aussi bien par les sept rayons de couleur, les sept notes de la gamme musicale, les sept planètes, les sept centres énergétiques dans l’homme pour n’en citer que quelques exemples. En effet, à chaque planète correspond non seulement une couleur mais aussi une note de musique, ce qui rappelle la « musique des sphères » chère à Pythagore.

Platon dans Le Timée nous indique que la musique nous a été donnée « en vue de l’harmonie ».  Cette recherche de l’harmonie en nous peut être trouvée par une utilisation consciente des sons musicaux « pour nous aider à régler et à mettre à l’unisson avec elle-même la révolution déréglée de l’âme en nous ».

Cette « révolution » ou mouvement de l’âme peut être mis en parallèle avec les roues des sept chakras ou centres énergétiques le long de la colonne vertébrale dont chacun correspond à une des sept couleurs de l’arc-en-ciel. Chaque centre doit vibrer dans une tonalité pure pour permettre à la kundalini de circuler harmonieusement et maintenir la santé dans l’organisme.

Les couleurs, les sons et les planètes se répondent dans un monde de vibrations qui symboliquement nous sont communiquées au printemps, à Pâques, par le sacrifice de l’agneau christique au moment où le soleil traverse le signe du Bélier. Ce sacrifice de la lumière divine prend alors une signification particulière car il ouvre l’enceinte du zodiaque où les sept planètes vont se placer et danser tout au long de l’année.  Ce Feu divin qui frappe et traverse l’énergie archétypale du Bélier est celui de l’Éternel Printemps, celui qui jamais ne s’éteint.

Merci @ La Pause Astrale